L'actu du réseau
Passerell alerte sur sa situation d’urgence et sur l’impact que la fin d’une grande partie de ses activités aura sur l’État de droit au Grand-Duché de Luxembourg.
Le cœur lourd, les salariées de Passerell expliquent aux bénéficiaires, ainsi qu’à leurs interlocuteur.trice.s régulier.e.s (assistant.e.s sociaux.les, avocat.e.s, psychologues), qu’elles ne seront bientôt plus en mesure de les recevoir. « Passerell ne peut plus garantir ses financements au-delà du mois d'août, de sorte que nous ne pouvons pas maintenir une activité salariée pour accueillir dans nos permanences les personnes à la recherche d’information sur leurs droits. » explique Ambre Schulz, coordinatrice de projets de l’association.
Passerell, c’est :
o Depuis six ans, l’accompagnement de demandeu.r.se.s d’asile, réfugié.e.s et migrant.e.s vulnérables dans l’exercice de leurs droits;
o 3 salariées à temps plein, un interprète à temps partiel, une personne avec un contrat d’insertion;
o 35 bénévoles juristes réunis au sein de la Cellule Pink Paper;
o Plus de 800 dossiers en cours de suivi depuis août 2021, et jusqu’à 10 entretiens quotidiens avec des personnes en situation de détresse;
o Depuis mars 2022, une mobilisation pour répondre aux innombrables questions des personnes ayant fui l’Ukraine pour venir demander la protection temporaire au Luxembourg.
L’association espère encore obtenir des réponses positives à des demandes de financements envoyées ces derniers mois, mais rien n’est acquis.